L’art de fabriquer des couteaux au Japon remonte à des temps immémoriaux. Art consommé et philosophie de vie. Pour les chefs japonais, qui avant d’apprendre la cuisine apprennent pendant de longs mois à aiguiser un couteau, il est, comme le furent jadis les sabres des samouraïs, le prolongement du bras. Et pour celui qui le fabrique, il a insufflé sa part d’humanité, nous dirions en moins mystique, “du coeur à l’ouvrage”. On ne peut ainsi hériter d’un couteau, c’est trop personnel ; les samouraïs étaient enterrés avec leur sabre cassé en deux. De nos jours la tradition perdure. Le maître-coutelier sélectionne avec soin les aciers les mieux adaptés. La mitre est travaillée de telle sorte qu’elle donne une balance idéale, l’émouture spécifiquement japonais
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